Notre corps aime la vérité

notre corps aime la vérité

Le Dr David Servan-Schreiber, décédé à l’âge de 50 ans d’un cancer du cerveau, psychiatre, neuroscientifique et auteur de Guérir et Anticancer, a signé des centaines de chroniques d’où est né le livre; Notre corps aime la vérité.

Durant ses 19 années de cheminement avec le cancer et à travers son expérience directe comme patient, il a cherché à démontré ce qui aide les humains à vivre mieux. Il nous raconte plusieurs cas et cite maintes études qui illustrent les avancées thérapeutiques et scientifiques liées à la «nouvelle» (mais très ancienne) médecine corps-esprit. Notre corps, montre-t-il, n’est pas une machine étrangère à nos émotions.

Savons-nous que l’absence de l’amour d’un proche est tout aussi toxique qu’un excès de cholestérol? Sait-on que «l’amitié compte autant dans la protection contre les maladies cardiaques que le fait d’être amoureux» et que «vivre sans amis est aussi mauvais pour la santé que fumer régulièrement»? Au fil de ses découvertes, il intègre l’importance d’une médecine parallèle sans délaisser l’approche scientifique. Quel médecin nous a déjà dit que les caresses bienveillantes font grandir les bébés, que le sentiment de rejet agit sur les mêmes régions du cerveau que celles qui nous font ressentir une douleur physique, que les homosexuels clandestins développent plus de cancers que ceux qui s’assument, que faire du bénévolat améliore le système immunitaire, que le fait qu’un ami nous tienne la main dans un moment difficile réduit notre douleur, en agissant sur l’hypothalamus qui sécrète ainsi moins d’hormones de stress?

Voici une histoire pour y réfléchir.
Dans l’état de Pennsylvanie, il existe une petite ville charmante, Rosetto, dont les habitants avaient la fâcheuse habitude de ne «pas mourir»! En 1962, des scientifiques débarquèrent dans la ville pour mieux comprendre ce phénomène. Pourtant, ces habitants fument, boivent beaucoup de vin et ils sont loin de suivre la diète méditerranéenne (qui n’est pas connu à ce moment là). Ils mangent beaucoup de fritures, des viandes grasses et en plus, ils travaillent dans des carrières de pierres qui dégagent des gaz toxiques sans porter de masque. Or, les habitants de Rosetto ont des liens sociaux tissés très serrés. Ils vivent plusieurs familles par maison. Les vieux ne sont pas institutionnalisés et sont consultés lors des décisions. Personne ne vit d’aide social et ils achètent tous locaux même s’il existe de grands magasins. Ils vivent vieux et meurt heureux. L’étude conclut que ce qui les a prémunit de la maladie c’est qu’ils n’étaient pas américanisés. Or, lorsque la ville s’américanisa environ 30 ans plus tard, avec une avec une plus grande individualité, le taux de mortalité avait rejoint ceux des villes voisines.

C’est le lien et l’ouverture à l’autre qui nous garde jeune et en vie!

Encore beaucoup trop de gens vivent une grande solitude. Soyons généreux par notre présence et ayons un lien conscient entre les gens, c’est étonnamment bon pour la santé!

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